Laboratoires d’Ile de France concernés par la physique des dispositifs quantiques (liste non exhaustive)
Laboratoire Matériaux et Phénomènes Quantiques (MPQ)
Le laboratoire Matériaux et Phénomènes Quantiques (MPQ) est une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Paris. Le laboratoire est spécialisé dans l’étude des matériaux quantiques de frontière et dans le développement de dispositifs quantiques innovants. Ces activités reposent sur un large spectre de compétences théoriques et expérimentales alliant la physique des matériaux, le transport et l’optique, et des plateformes technologiques de salle blanche, de spectroscopie et de microscopie électronique haute résolution.
Laboratoire de Physique de l’Ecole Normale Supérieure (LPENS)
Le Laboratoire de Physique de l’Ecole Normale Supérieure (LPENS) est un laboratoire de recherche fondamentale interdisciplinaire, en physique et ses interfaces. Les activités scientifiques du laboratoire couvrent un vaste champ exploratoire en physique fondamentale ou appliquée, expérimentale ou théorique, recouvrant le domaine de matériaux et dispositifs quantiques.
Centre de Nanosciences et Nanotechnologies (C2N)
Le Centre de Nanosciences et Nanotechnologies (C2N) est une unité mixte de recherche entre le CNRS et l’Université Paris-Saclay. Il a été fondé par la fusion du Laboratoire de Photonique et de Nanostructures (LPN) et de l’Institut d’Electronique Fondamentale (IEF). Le centre développe des recherches dans le domaine de la science des matériaux, de la nanophotonique, de la nanoélectronique, des nanobiotechnologies et des microsystèmes, ainsi que dans les nanotechnologies. Dans tous ces domaines, ses activités de recherche couvrent toute la gamme de la science fondamentale à la science appliquée.
Laboratoire de Physique des Lasers (LPL)
Les recherches du Laboratoire de physique des lasers (LPL, laboratoire CNRS de l’Université Sorbonne Paris Nord) sont principalement expérimentales et portent sur les interactions entre lumière et matière. Les activités de recherche du laboratoire couvrent des sujets allant de la physique fondamentale à la physique appliquée, y compris les gaz quantiques, les mesures de précision sur les molécules, les atomes dans les nanostructures, la nanophotonique et l’interaction lumière-matière appliquée aux sciences de la vie. L’LPL a accueilli quelques anciens du master Quantum Devices pour un programme de doctorat au cours des dernières années.
Laboratoire de Physique de la matière condensée (LPMC)
Le Laboratoire de Physique de la matière condensée (PMC) est un des laboratoires de l’Institut Polytechnique de Paris. Ses axes principales de recherche sont : Microscopie en champ proche, Résonance magnétique nucléaire, Processus physiques dans les batteries au lithium, Technologies de l’exploration et exploitation de ressources pétrolières, Élaboration de couches minces, Matériaux poreux, Surfaces et matériaux hybrides organo-minéraux, Mécanique des matériaux, Nanostructures par voie électrochimique et nanomagnétique, Biocapteurs et nano-émetteurs pour le marquage de molécules biologiques, Nanoparticules d’oxydes, métalliques et semi-conductrices, Aéro-acoustique, Biomécanique des fluides
Laboratoire des Solides Irradiés (LSI)
Le Laboratoire des Solides Irradiés est un des laboratoires de l’Institut Polytechnique de Paris. Ses activités de recherche sont centrées sur la physique et la physico-chimie des matériaux. Il étudie les propriétés fondamentales de l’état solide et ses interactions avec le rayonnement électronique, ionique et photonique. Le rayonnement, quelle que soit sa nature, est utilisé comme moyen d’analyse des processus fondamentaux mais aussi pour induire des modifications structurales. Il s’agit avant tout de comprendre les propriétés physiques, les fonctionnalités, la structure et la forme des matériaux, d’en contrôler les modifications et de piloter l’émergence de dispositifs innovants susceptibles de répondre aux enjeux sociétaux pour l’énergie et l’environnement. La recherche au LSI s’organise autour de 3 grandes thématiques scientifiques : Nanomatériaux et dispositifs innovants », Excitations électroniques, phononiques et photoniques, « Défauts, Désordre et Structuration de la Matière.
Unité Mixte de Physique CNRS –Thales
L’Unité Mixte de Physique est un laboratoire commun au CNRS et à la société THALES. La collaboration CNRS-Thales est née des études de multicouches métalliques magnétiques, abouti à la découverte de la Magnétorésistance Géante (GMR), objet du prix Nobel de Physique attribué à Albert Fert en 2007. La recherche menée au laboratoire a abouti à de nombreuses avancées tant expérimentales que théoriques dans le domaine de la Spintronique, notamment dans l’étude de l’effet tunnel dépendant du spin, des effets d’injection de spin, l’étude d’hétérostructures combinant matériaux magnétiques et semi‐conducteurs, matériaux organiques ou graphène, ainsi que l’étude du transfert de spin. Les études de l’Unité Mixte de Physique se portent aussi sur les oxydes supraconducteurs à haute température critique, les oxydes fonctionels, les memristors et les systèmes hybrides supraconducteurs/ferroïques.
Service de Physique de l’État Condensé (SPEC)
Le Service de Physique de l’État Condensé (SPEC) est une unité mixe CEA-CNRS. La physique de la matière condensée est étudiée au SPEC depuis ses aspects les plus fondamentaux jusqu’aux applications. Les principales thématiques de recherche abordées concernent les systèmes complexes et la physique statistique, la nanoélectronique, la nanophotonique, le nanomagnétisme et les oxydes, la quantronique et les technologies quantiques. Les approches à la fois théoriques et expérimentales sont extrêmement variées et permettent l’exploration de mondes qui vont de l’échelle nano aux objets macroscopiques.
Laboratoire de Physique du Solide (LPS)
Le laboratoire de Physique du Solide est une unité mixte de recherche de l’Université Paris-Sud et du CNRS. Les activités de recherche du Laboratoire de Physique des Solides couvrent la matière condensée dans toute sa diversité, les activités sont regroupées selon trois axes principaux, impliquant un nombre de chercheurs à peu près équivalent : Nouveaux états électroniques de la matière, Phénomènes physiques aux dimensions réduites, Matière molle et interface physique-biologie.